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السبت، 30 يونيو 2012

Vacances au Maroc : Les plages à éviter cet été

L’été est là. L’occasion d’aller bronzer sur les plages et profiter de la mer. Un rapport publié dans la presse marocaine passe au peigne fin les meilleures plages et celles qui sont impropres à la baignade. Les détails.
Le temps de la plage est arrivé pour les MRE qui sont venus passés des vacances au Maroc. Mais attention toutes les plages du royaume ne se valent pas. Certaines sont plus propres que d’autres. C’est ce qu'indique un rapport sur la qualité des eaux de baignade 2011/2012 que l’Economiste épluche dans son édition de ce mercredi 27 juin.
20 plages impropres à la baignade
Au total 141 plages ont été passées au peigne fin et 20 ont été déclarées impropres à la baignade. Dans la liste noire figurent les plages de Martil, M’diq, Tanger-ville, celles de Casablanca, notamment Nahla de Sidi Bernoussi, Nahla Aïn Sebaa, Chahdia ou encore Saada. Il y a également les plages de Rabat-Salé, Safi et Sidi Ifni.  "Les rejets d’eaux usées, la forte concentration de baigneurs et manque d’infrastructure d’hygiène (douches, toilettes, poubelles)" sont là les raisons citées par l'Economiste qui font que ces plages sont à éviter.
Les plus propres
En revanche, dans le nord du pays, les plages recommandées sont celles d’Al Hoceima, Driouch ou encore Nador. Au niveau de la côte Atlantique nord, ce sont celles de Kénitra, El Jadida, Mohammedia, Essaouira. Enfin au sud, les plages les plus propres sont celles se trouvant entre Agadir et Dakhla.
Le rapport relève également un autre élèment contribuant à la détérioration des plages et des 3000 kilomètres de littoral marocain : la construction des projets immobiliers, touristiques et résidences secondaires offrant une vue imprenable sur la mer qui poussent comme des champignons, en oubliant de prendre en considération l'environnement. Parfois certains de ces projets ne respectent pas la bande d’inconstructibilité de 100 mètres imposée par la loi, accentuant encore plus le phénomène d’érosion.

Tourisme : Jemaâ El Fna en proie à la crise de l’euro?

Aujourd'hui reconnue par les Nations Unies comme faisant partie du patrimoine mondial, Jemaâ El Fna, l’incontournable site touristique de Marrakech est probablement l'attraction touristique du Maroc le plus emblématique. Seulement la crise que connait actuellement la zone euro pourrait fortement affecter l’activité de la Place.


Située au cœur de Marrakech, la place Jemaâ El Fna est normalement bondée de monde à cette période de l’année. Les touristes venant des quatre coins du globe pour goûter au soleil, aux délices du terroir et à l’ambiance culturelle locale, sont en grand nombre. Et ce, surtout la nuit. Seulement, indique Reuters, cette année pourrait être moins saturée que les précédentes. Et pour cause, la crise qui frappe la zone euro risque d’avoir une incidence sur l’affluence des touristes. « Je sais que beaucoup d'amis ont cessé de voyager à cause de la crise », a déclaré à Reuters un touriste français en promenade sur la place en compagnie de son épouse.
Selon les données officielles, les touristes visitant le Maroc viennent en majorité de France [30% environ], d'Espagne, d'Italie, d'Allemagne, du Royaume-Uni, de Belgique et du Luxembourg. Les touristes en provenance de l’Europe occidentale représentent généralement plus de 70% de tous les visiteurs par an au Maroc, sachant que le nombre total de visiteurs dans le pays a chuté de 10% au premier trimestre de 2012 par rapport à l’année dernière. Hors la plupart de ces pays est profondément touchée par la crise. Et il est connu que la place Jemaâ El Fna est incontournable pour ces visiteurs. C’est dire l’impact que pourrait avoir la baisse d’affluence sur l’activité du site.
Et l’attentat de l’Argana : quel impact ?
Aussi, l’on se souvient encore de ce 28 avril 2011 où le café de l’Argana est partie en fumée. Cet attentat, d’une manière ou d’une autre a contribué à la baisse du tourisme à Marrakech, ce qui a eu un impact direct sur la fréquentation touristique de la célèbre Jemaâ El Fna. « Les mois qui suivirent l'attentat ont été catastrophiques », a déclaré à Reuters Mohamed El-Baraka, vendeur de livres près de la place Jamaâ El Fna.
Mais à ceux qui voudraient justifier la baisse d’activité par cet accident, Abdelghani, vendeur de fruits secs qui travaille sur la place depuis 30 ans répond : c’est « oublié maintenant ». Pour lui, le problème se trouve dans les poches des touristes. La baisse d’affluence touristique sur la place Jemaâ El Fna est due au fait que « les revenus sont devenus faibles », justifie-t-il.
Hassan, vendeur de jus d'orange sur la place Jemaâ el-Fna moins catégorique, pense que l’état de l’activité sur Jemaâ El Fna est une combinaison de la crise de l’euro et de l’Argana. « Avec l'effet combiné de la crise financière et le bombardement Argana sur la place Jemaâ El Fna, les perspectives pour le tourisme dans la ville ne sont pas au beau fixe », a-t-il confié.
De manière général, le tourisme marocain est en crise et même les autorités prévoyaient une année 2012 difficile pour le secteur. Et Jemaâ El Fna, une référence touristique et ludique pour le royaume paye bien les frais de cette mauvaise conjoncture économique. Le ministère du tourisme a annoncé, en avril dernier, la conquête d'autres pays d'Europe pour booster les entrées. Il faudrait attendre la fin de la saison estivale pour en avoir les résultats.