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الخميس، 22 مارس 2012

Le tourisme marocain en bonne santé, malgré la volatilité régionale, selon un rapport britannique


Vue de la place Jemaa El Fna, à Marrakech. /DRLe secteur du tourisme marocain demeure en bonne santé, estime le cabinet international d'intelligence économique, Oxford Business Group (OBG).

Cette résilience est à mettre à l'actif des bases solides sur lesquelles repose ce secteur stratégique, dont la contribution au Produit Intérieur Brut (PIB) devra atteindre 10,5% d'ici 2021, a indiqué le think tank dans son rapport 2012 sur le Maroc.
Globalement, le Maroc demeure l'une des principales destinations touristiques dans la région, a noté la même source.
8,34 milliards de dollars de revenus touristiques
Selon le Conseil mondial du voyage et du tourisme, le Maroc s'est classé au 37ème rang parmi les destinations touristiques au monde en 2011, récoltant des revenus de l'ordre de 8,34 milliards de dollars, loin devant ses concurrents dans la région méditerranéenne comme Chypre (3,53 milliards de dollars) et la Tunisie (2,74 milliards).
D'après le Conseil mondial du voyage et du tourisme, les investissements étrangers dans le secteur ont atteint 3,19 milliards de dollars en 2011.
La Vision 2020 devrait positionner le Maroc parmi les 20 premières destinations touristiques dans le monde
La Vision 2010 a permis au Royaume de tirer les enseignements en termes de réduction de la bureaucratie, l'encouragement des investissements et le renforcement de la régulation du secteur, a argumenté le cabinet.
La Vision 2020, qui a pris le relais du plan antérieur largement réussi, vise à positionner le Royaume parmi les 20 premières destinations touristiques au monde, a indiqué la source, soulignant que le plan représente un véritable modèle de développement.
Dans le cadre de cette stratégie, le Maroc s'assigne comme objectif de doubler le nombre de visiteurs européens, attirer un million de touristes en provenance des pays émergeants et tripler le nombre de visiteurs locaux, a ajouté le think tank, qui revient sur les détails de ce plan ambitieux qui devra générer des centaines de milliers de postes d'emploi et accroître la contribution du secteur au PIB national.

الأربعاء، 14 مارس 2012

Marrakech dans le top 3 des destinations préférées des français en 2011


Marrakech, Bangkok et Montréal arrivent en tête des destinations préférées des touristes français en 2011.
Le Maroc reste une des destinations fétiches des touristes français. En 2011, Marrakech s’est positionnée dans le trio fétiche des touristes de l’Hexagone. Elle est une de leurs trois villes préférées à travers le monde avec Bangkok et Montréal.
Ceci pour les villes. Côté pays préféré, le Maroc figure en tête de liste encore cette année. Et ce malgré la crise économique et les événements de Marrakech. Ce n’est cependant pas une nouveauté. Le Maroc reste une des destinations privilégiées des touristes français. La France est par ailleurs le premier marché émetteur pour le Maroc.

Maroc : Moins de touristes français en 2012 ?


Les pronostics des tour-opérateurs français ne sont pas des plus roses pour 2012. Le Maroc, première destination des touristes français en 2011, saura-t-il tirer son épingle du jeu ?
Sombres perspectives pour le tourisme en 2012. C’est en tout cas ce que laissent entendre les conclusions du rapport 2011 du Ceto (association des tour-opérateurs français). Un français sur cinq a voyagé hors France en 2011 à cause de la crise économique principalement. Les événements dans le monde arabe (Tunisie et Egypte) et les attentats de Marrakech n’ont guère arrangé les choses. Le Maroc est cependant resté la première destination des touristes de l’Hexagone. Malgré les attentats, les voyagistes français ont maintenu la destination. Au total, plus de 385.000 touristes ont choisi le Maroc pour leurs vacances. La Tunisie, ébranlée par la révolution du Jasmin, arrive juste après avec plus de 300.000 visiteurs. La France représente le premier marché émetteur pour le Maroc et le tourisme demeure un secteur prioritaire. En 2012, le Maroc réussira-t-il à rester la première destination et surtout à maintenir le niveau de ses touristes français ? Le Ceto reste sceptique quant aux perspectives qui s’offrent en matière touristique. Plusieurs grands TO ont choisi de s’allier pour éviter la faillite. C’est le cas de Nouvelles Frontières qui fusionnera en janvier avec Marmara, Tourinter et Aventuria. Mais rappelons-nous. Le Maroc a déjà survécu à de nombreuses autres crises. 

السبت، 10 مارس 2012

Quand retour aux sources rime avec vacances de rêve

Passer des vacances au pays est l’occasion de réunir ses amis et de retrouver l’ambiance chaleureuse du Maroc traditionnel. Si vous souhaitez un séjour balnéaire, profitez des nouveaux aménagements que viennent de connaître Agadir, au bord de l’Atlantique, ou Saïdia, face à la Méditerranée. Promenades aménagées en bord de mer, marina, golfs, hébergement diversifié, ces destinations soleil ne manquent de rien. Et le soir, profitez des restaurants, des lounges et des night-clubs pour célébrer l’amitié. Si, vous envisagez des vacances plus nature, visitez les massifs montagneux, leur faune et leur flore. Et partez à la rencontre des populations agricoles dans les vallées verdoyantes et leurs cultures en terrasses, c’est par exemple le cas dans la « vallée du Paradis », près d’Immouzer-Ida-Ouatanane. De splendides balades y sont possibles, à l’ombre des oliviers, des arganiers et des amandiers, ou dans l’étendue de la palmeraie


Mais si c’est avant tout pour faire la fête entre amis que vous revenez au pays, choisissez plutôt une ville offrant tous les loisirs festifs. Dans ce registre, Marrakech et Casablanca ont pris une longueur d’avance en possédant des établissements nocturnes courus désormais par une clientèle non seulement marocaine, mais aussi internationale. C’est ici que bat le cœur du Maroc de demain, celui de la jeunesse… Le Maroc est à vous, construisez votre voyage en fonction de vos envies et de votre personnalité.

Secteur du tourisme: Bilan 2011 et perspectives 2012


Le Président de l’Observatoire du Tourisme, M. Kamal BENSOUDA a présenté lors de la conférence de presse organisé le Mardi 23 Février 2012, le bilan du secteur touristique au titre de l’année 2011 ainsi que les perspectives pour l’année 2012.
Malgré une conjoncture difficile, le Maroc a enregistré à fin 2011 plus de 9,34 millions d’arrivées aux postes frontières, soit une augmentation de 1 % par rapport à l’année précédente.
Les recettes globales générées par le tourisme ont augmenté de 4 % par rapport à 2010, pour atteindre un total de 59 milliards de dirhams.
 Pour plus de détails, Veuillez trouver ci-joint le Bilan 2011 du secteur du tourisme
Bilan 2011 du secteur du tourisme (149)

الثلاثاء، 6 مارس 2012

climat du maroc


Le littoral atlantique jouit d'une situation agréable et tempérée, les hivers y sont cléments, les étés chauds et beaux. Pas mal de vent toute l'année et une eau relativement froide. Attention aussi aux courants marins.
La partie nord du pays offre un climat méditerranéen. S'il peut faire très chaud dans les villes côtières dès le début du printemps, le climat dans le Rif est bien plus frais. Hiver rigoureux à Chefchaouen, et parfois d'épaisses nappes de brouillard sur les routes de montagne même assez tard au cours du printemps.
Vers le centre, le climat est montagnard, les hivers sont particulièrement rudes et les étés arides. Le sommet le plus haut, le djebel Toubkal, point culminant de l'Afrique du Nord, s'élève à 4 167 m. Ainsi, il n'est pas rare que les chutes de neige dépassent 1 m dans certains villages de l'Atlas. De plus, dans cette région, les nuits sont fraîches.
Plus au sud, le climat est désertique.
Partout, les écarts de température peuvent être importants dans une même journée. Sur toute la côte atlantique du Maroc, de mai à août, un épais brouillard stagne souvent le matin, avant de laisser la place au soleil vers 13h ou 14h. C'est un phénomène météo appelé le « ciel blanc ».
La moyenne annuelle d'ensoleillement est supérieure à 8 h par jour à Agadir, Fès, Marrakech et Ouarzazate, et la température moyenne dépasse les 17 °C. Le chergui, vent sec et brûlant du levant, souffle parfois du désert, et fait grimper le mercure.
Le printemps est de loin la meilleure période pour visiter le pays. Les arbres sont en fleurs. À l'automne, tout a été grillé par le soleil d'été ; mieux vaut opter pour les villes impériales.
Pour les régions situées au sud du Haut Atlas, préférez la période d'octobre à mai car, en plein été, la température avoisine les 45 °C.

Géographie du maroc


Le Maroc, pays montagneux, dessine la continuité géologique de l'Europe par l'intermédiaire du Rif, avant de se perdre, en longeant l'Atlantique, jusque dans les sables du désert mauritanien.
Les chaînes de montagnes furent longtemps un obstacle à la communication entre le Nord et le Sud.
Le Moyen Atlas se déploie tantôt dans un relief essentiellement calcaire parsemé de cônes volcaniques, tantôt à travers une zone plissée d'où se détache le djebel Bou-Naceur (3 340 m). C'est le château d'eau du Maroc, car il stoppe les perturbations atlantiques et les restitue grâce à son système hydrographique. C'est le pays des sources.
Le Haut Atlas étire sur 700 km une succession de sommets. Il culmine à 4 167 m, au djebel Toubkal, le sommet le plus élevé d'Afrique du Nord. Dans sa partie centrale, son versant méridional est entaillé par deux événements majeurs : les gorges du Todgha et les gorges du Dadès, fleurons du tourisme marocain.
L'Anti-Atlas est une chaîne aride, géologiquement très ancienne, qui s'étend de l'embouchure de l'oued Drâa jusqu'au Tafilalet, en bordure du désert. La végétation se fait rare dans ce massif austère et aride.
Quant au Rif, il n'est autre que le prolongement de la cordillère Bétique du sud de l'Espagne. C'est une région verdoyante, couverte de forêts, et culminant au djebel Tidighine (2 450 m).
Le bassin du Sebou, l'une des principales régions agricoles du pays, fait communiquer la Méditerranée avec l'Atlantique. Bordé de plaines, le littoral compte les régions les plus urbanisées et les plus riches du pays.
Au sud, de l'autre côté de l'Anti-Atlas, commence le Sahara. Deux grandes vallées se distinguent : le Tafilalet et la vallée du Drâa, dont les gravures rupestres attestent sa très ancienne occupation par l'homme. Un pays pratiquement sans eau, où nomadisent les bergers Aït-Atta et où s'activent les oasiens récolteurs de dattes.
Enfin,
le Maroc oriental, à l'écart des chemins touristiques, est composé de terres pauvres et mal arrosées, culminant en quelques hauts plateaux qui s'étendent jusqu'à la frontière algérienne.

الأحد، 4 مارس 2012

Un Français sur 10 compte se rendre au Maroc en 2012


Un Français sur dix compte se rendre en vacances au Maroc au cours des 12 prochains mois, selon un sondage publié mercredi, confirmant ainsi la place du Royaume de première destination des Français.
Selon cette enquête CSA pour « L’Officiel des Vacances », 11 pc des français planifient de se rendre au Maroc pour des vacances ou des week-ends prolongés, en particulier à Marrakech dans des hôtels 5 étoiles et des riads, tandis que 7,5 pc préféreront la Tunisie et seulement 2,5 pc l’Egypte.
Le Maroc confirme ainsi sa place de première destination des Français, acquise l’an dea rnier aux dépens de lTunisie, une tendance soulignée par le dernier baromètre de l’association des tour opérateurs français (Ceto).
Selon l’étude, 54 pc de Français comptent partir en vacances en 2012. 34 pc des vacanciers français, soit un tiers (18 pc) de l’ensemble des Français, devraient se rendre dans l’un des pays du « Printemps arabe » (Maroc, Tunisie, Egypte).
Cette proportion de vacanciers intéressés par les pays du Printemps Arabe monte à 45 pc chez les moins de 30 ans.
Par ailleurs, pour les deux tiers des vacanciers français qui ne souhaitent pas se rendre dans « l’un des pays du printemps arabe », c’est la France qui s’impose comme la destination préférée, devant l’Europe (Espagne et Italie en tête) puis l’Amérique du Nord.
Ce sondage a été réalisé les 18 et 19 janvier auprès d’un échantillon de 1.007 personnes représentatif de la population française.

Hôtellerie : 10 000 lits s’ajouteront en 2012 aux 50 000 que compte déjà Marrakech


Une trentaine d’étconventionnés avec l’Etat, une capacité de 5 400 lits devra s’ajouter cette année à travers le Royaume. Les investissements conventionnés atteindront 3.9 milliards de DH.ablissements de toutes catégories ouvriront cette année dans la ville ocre. Pour les projets 
Même s’ils connaissent un coup de frein, les investissements touristiques continuent sur leur lancée. Ainsi, l’année 2012 verra l’ouverture de plusieurs établissements hôteliers nouveaux et la capacité additionnelle prévue pour cette année qui commence est estimée, par la Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT), à environ 12 000 lits dont près de 5 400, soit 45% du total, dans des établissements ayant fait l’objet d’une convention d’investissement avec l’Etat.
Ces établissements ayant bénéficié d’une convention sont au nombre de 17 dont 12 de catégorie 5*, et totalisent un investissement de près de 3,9 milliards de dirhams. La prédominance des hôtels haut de gamme montre bien que le positionnement du Maroc n’a pas changé, c’est-à-dire qu’il continue d’encourager le tourisme de luxe alors que beaucoup de spécialistes estiment qu’il devrait aussi développer l’hôtellerie économique qui intéresse particulièrement la clientèle nationale. Du reste, beaucoup de groupes hôteliers nationaux l’ont compris et se sont mis tout récemment à investir dans ce créneau, mais ces projets sont lancés sans faire toujours appel à l’assistance de l’Etat. Ainsi, les seuls établissements de petit standing qui ont fait l’objet d’une convention sont les trois hôtels «Ibis Budget» du groupe Accor et une résidence immobilière de promotion touristique (RIPT) du groupe CMKD à Ifrane, entrant dans le cadre du Plan Biladi.
17 nouveaux établissements conventionnés dont 5 à Marrakech
Les investisseurs continuent d’opter pour les destinations touristiques qui ont leur renommée, comme Marrakech avec 5 conventions, Tanger,  Agadir et Casablanca, avec respectivement 4, 3 et 2 projets conventionnés, suivis de Fès, Ifrane et El Jadida avec une convention chacune.
Mais il ne s’agit là que de projets conventionnés, car si l’on se penche sur la destination la plus réputée du Maroc, Marrakech, le Conseil régional du tourisme (CRT) de la ville et sa région, qui suit de près les investissements, comptabilise l’ouverture prévue pour l’année en cours d’une trentaine d’établissements de toutes catégories (de l’hôtel de luxe jusqu’à la maison d’hôtes) totalisant plus de 10 000 lits supplémentaires, ce qui est énorme pour une destination qui compte déjà plus de 50 000 lits.
Certes, si la crise continue sur sa lancée, beaucoup de promoteurs, notamment les individuels, vont lever le pied, car c’est toujours difficile de lancer un nouvel établissement en temps de crise. Restera la question soulevée à maintes reprises : comment commercialiser tous ces lits ?

Yassir Znagui, ministre de tourisme au Maroc: Photo et biographie

Yassir Zenagui est un tangerois né en 1970. Ingénieur de l’ESIEA en intelligence artificielle qui a entamé sa carrière professionnelle avec la société générale (Paris) à 1995, nous devons signaler aussi qu’il est le fondateur et le directeur général de Sienna Group à Londres, société d’investissement touristique afin d’encourager la mobilisation et la dynamique économique entre le Maroc et la place financière de Londres. Depuis 4 janvier 2010, Yassir Znagui est chargé de plusieurs missions en tant que ministre du tourisme et de l’artisanat.

الجمعة، 2 مارس 2012

Ouverture prochaine du projet Park Hyatt Marrakech


Initié par le fond d’investissement ALHIF et commercialisé par CBRE, leader international dans le secteur immobilier, le projet des villas PARK HYATT MARRAKECH incarnera très prochainement, l’univers exclusif de l’une des marques hôtelières les plus prestigieuses au monde. A 15 minutes de la médina et de l’aéroport international, le Park Hyatt Hotel et Villa Marrakech compte 130 chambres et suites spacieuses ainsi qu’une collection de 44 villas d’exception nichées dans l’enceinte privée et sécurisée de l’hôtel PARK HYATT.

A proximité immédiate de l’hôtel, et avec accès direct au golf, les villas disposent toutes d’un jardin, d’une piscine privative, d’un solarium aménagé avec jacuzzi tout en bénéficiant d’une vue spectaculaire sur le golf Al Maaden, un parcours de 18 trous signé Kyle Philips et l’Atlas. Les villas Limited Edition et Executive sont également dotées d’une média room entièrement équipée, d’une bibliothèque et d’une salle de fitness.

Qu’il s’agisse d’une évasion le temps d’un week-end ou pour y vivre toute l’année, les villas Park Hyatt combinent les avantages d’être chez soi avec l’expérience du luxe qui fait la renommée de Park Hyatt.

Le travail du cabinet d’architectes New-Yorkais Perkins & Eastman, associé à celui de Imaad Rahmouni pour le design intérieur, permettra à chaque propriétaire de créer son « chez soi » en alliant les standards de luxe de la marque Park Hyatt, à la noblesse des matériaux et des prestations technologiques de haute facture.

26% des nuitées passées dans les hôtels sont réalisées par les touristes nationaux 26% des nuitées passées dans les hôtels sont réalisées par les touristes nationaux


A fin octobre 2011, les nationaux totalisaient 3.8 millions de nuitées et l'on devrait atteindre 4.3 millions cette année. Pour palier les aléas susceptibles de limiter le séjour des touristes étrangers, il faut une part d'environ 30% des nuitées pour les locaux. La mise en oeuvre du plan Biladi est trop lente.

Même s’il prend de plus en plus d’importance depuis quelques années, le tourisme intérieur a toujours du mal à décoller. On est encore loin de l’objectif des 9 millions de nuitées à atteindre en 2012, annoncé par le ministère de tutelle il y a 5 ans. En effet, en 2006, le nombre de nuitées générées par le tourisme intérieur atteignait 3 millions sur un total de 16,3 millions, soit une part de 18%. Jusqu’en 2010, un point en moyenne a été gagné par an.

Le nombre de nuitées s’était alors établi à 4 millions ou 23% du total. Au terme des 10 premiers mois de 2011, cette part a atteint 26%, soit 3,8 millions de nuitées sur un total de 14,6 millions. Une bonne évolution certes, qui montre que les établissements d’hébergement classés ont recours aux nationaux en temps de crise pour amortir le choc, mais qui ne permettra sans doute pas d’atteindre l’objectif des 9 millions l’année prochaine.

Quoi qu’il en soit, et on l’a encore constaté cette année, les hôtels ont ciblé les nationaux en proposant des prix cassés de manière continue. Le phénomène est particulièrement visible dans les deux destinations principales que sont Marrakech et Agadir.

Par exemple, le tourisme intérieur contribue pour une part située entre 20 et 25%, selon les mois, aux nuitées réalisées par les hôteliers de la ville ocre. Ces derniers ont multiplié les offres pour faire le plein durant les fêtes de fin d’année. Car, si Marrakech reste toujours la destination choisie par de nombreuses stars étrangères pour fêter le Nouvel An, il ne faut pas oublier que la ville offre plus de 55 000 lits répartis entre 140 hôtels et environ 700 maisons d’hôtes.

Le marché français a perdu sa première place à Agadir

Agadir joue aussi de plus en plus sur la corde du tourisme intérieur et avec succès depuis l’ouverture de l’autoroute qui la relie à Marrakech, à tel point que la contribution des nationaux aux nuitées de la capitale du Souss a dépassé celle des Français qui occupaient durant de longues années la première place avec 33% des nuitées de la ville, contre 27% aujourd’hui, soit 3 points en dessous des nationaux qui génèrent aujourd’hui 30% du total.

Globalement, selon un spécialiste, l’idéal serait que la part du tourisme national dans les nuitées soit justement située au-dessus de cette barre. Il considère qu’à partir de ce seuil, le secteur devient capable d’amortir correctement les chocs conjoncturels et la défaillance des touristes étrangers.

En France, fait-il remarquer, cette part est de 50%, et elle est l’aboutissement d’une politique menée depuis longtemps par les pouvoirs publics pour encourager les voyages à l’intérieur du pays grâce au développement des villages de vacances et des campings avec des équipements de qualité.

Il faut savoir aussi que le principal frein au voyage des Marocains réside dans la faiblesse de leur pouvoir d’achat. Mais il existe bien sûr d’autres contraintes, listées à maintes reprises par le ministère de tutelle et intégrées dans la stratégie nationale pour le développement du tourisme intérieur, dont l’objectif annoncé est de mettre le secteur à l’abri de la conjoncture mondiale.

Le tourisme intérieur souffre en effet d’un manque de produits adaptés, au niveau de l’hébergement, mais non seulement. Les Marocains qui préfèrent voyager en famille choisissent de préférence les résidences de vacances, les appart-hôtels ou les appartements loués auprès de particuliers entre 100 DH et 300 DH la journée.

La question qui se posait est de savoir comment faire basculer cette demande vers le secteur formel en associant les agences de voyages et le circuit de distribution, et en ciblant cette clientèle par des promotions spécifiques. Sur ce dernier point, tout le monde reconnaît aujourd’hui que les différentes versions de l’opération «Kounouz Biladi» ont eu très peu d’impact.

Sur le plan du produit, il était prévu, entre autres, la rénovation des unités d’hébergement existantes, la réhabilitation et la création de nouveaux campings, ainsi que le lancement du plan Biladi avec de nouvelles zones touristiques intégrées, localisées dans les régions les plus prisées par les nationaux.

Le constat est que les chantiers avancent très ou même trop lentement. A l’heure actuelle, les petits établissements hôteliers connaissent toujours les mêmes difficultés pour financer leur rénovation, les campings n’attirent pas les investisseurs et on a vu une seule station, celle d’Ifrane, émerger dans le cadre du plan Biladi.